Les Gobelins

Les Gobelins

Souvent confondu avec leur cousins orcs, les Gobelins (Goblinoïdus Goblino), sont en réalité méconnus par la majorité des habitants des Républiques de Technomagie. Principalement installés sur le territoire des renégats de l’empire, les gobelins sont un peuple couard, faible et fourbe.

Il serait toutefois malvenu de les limiter à ces caractéristiques peu élogieuses tant leur culture peut être complexe et leur intelligence vive, certaines de leurs créations rivalisant d’ingéniosité avec les merveilles des technomages.

Les Gobelins se subdivisent trois peuplades principales, semblable par leurs formes mais bien différentiées par leurs cultures. Nous présentons ici quelques généralités sur les gobelins puis nous détaillerons ensuite ces trois peuplades.

Généralités

Description générale

Apparence

Comme on le verra plus loin, les gobelins peuvent différer assez significativement dans leur apparence entre le gobelin traditionnel, la femelle gobelin ou le hobgobelin. Certains traits généraux sont cependant similaire, aussi nous décrirons ici, l’individu standard (Goblinoïdus Goblino Vulgaris).

Le gobelin est petit (80 cm à 1m20), relativement chétif, aux jambes et bras arqués et malingres. Il arbore couramment un ventre ballonné tandis que le reste de son anatomie n’est qu’os saillant sous une peau livide.

Sa peau justement a une couleur variant entre le vert olive, le gris et le brun. Son visage est, pour l’observateur humanoïde, un masque grimaçant et sinistre : oreilles longues, pointues et dissymétriques, yeux globuleux, nez protubérant et retroussé, pustules et touffes de poils semblent y pousser sans ordre ou contrôle.

Le tout est traversé d’une bouche sinistre et trop grande qui balafre ce terrible visage de part en part, laissant voire une rangée de dents petites mais aiguisées ou l’on devine couramment des restes de repas.

Origine et histoire

Bien qu’incontestablement apparenté aux Orcs, les gobelins forment une race à part entière et les hybridation Orc-Gobelin ne semble pas possible.

A l’origine, les gobelins semble avoir été une race principalement souterraine, originaire du nord des Terres de Grörst. Ils gardent de ce passé lointain une silhouette avachie, une grande aptitude à se faufiler, et une bonne vision dans l’obscurité.

Lors de l’Age Impérial, les Gobelins tout comme leurs cousins Orcs, furent entièrement soumis à l’Empire. Considérés comme une main d’oeuvre d’esclave inférieur, ils furent alors utilisés exclusivement pour des tâches subalternes.

De moindre valeur que les orcs (car n’ayant qu’une piètre aptitude au combat), l’espèce faillit même disparaître. C’est uniquement leurs capacités à creuser et exploiter des galeries qui leur permis de survivre en tant qu’esclaves dans les mines impériales.

Depuis l’effondrement de l’Empire, l’espèce a prospéré, exploitant l’ancien domaine impérial désormais déserté. Ils se sont établis dans les anciennes mines et cavernes, mais ont également colonisé les ruines des cités abandonnées qui correspondent bien à leur mode de vie.

Alimentation

L’alimentation des gobelins est bâtie sur trois pilier: une grande consommation de racines diverses et variées, un appétit insatiable pour les champignons de diverses formes, et une consommation occasionnelle de viande, généralement issue de petits animaux.

Les diverses sociétés gobelines pratiques toutes plus ou moins des formes d’agriculture. Cette culture se fait sous plusieurs formes.

La plupart des Gobelins ont accès à de petits jardins partagés où ils entretiennent des légumes racines, base de l’alimentation. Les racines sont également utilisées pour la production de boissons diverses (alcoolisées ou non).

La culture du champignon fait l’objet d’une activité spécifique et organisé, souvent dirigé par une caste : les « éleveurs de mycélium » (les gobelins considérant les champignons comme faisant parti du règne animal). Le champignon a une importance particulière dans la culture gobeline, et un culte spécifique y est même dédié.

Enfin on trouve dans certaines sociétés gobelines des élevages d’animaux (principalement des rongeurs) élevés pour leur viande. Tandis que d’autres tribus se concentrent exclusivement sur la chasse (souvent par piégeage) pour leurs apports en viande.

La nourriture gobeline est (à quelques exception – champignons – près) comestible pour les humanoïdes. Elle est généralement très goûtue, le gobelin aimant les nourritures forte en bouche. Pour un palais humain, les plats varient de l’acceptable, voire même surprenamment exotique, à l’immonde. Il n’est pas recommandé d’en consommer sur de longues périodes au risque de carences alimentaires.

Longévité

Les gobelins atteignent leur majorité autour d’une quinzaine d’année. Dans de bonnes conditions, les gobelins peuvent vivre une cinquantaines d’années sans problème.

Il dépérissent ensuite bien vite, usés par une vie de labeur et abandonné par leur tribu lorsqu’il ne peuvent plus aider le groupe. Dans de rares cas, les individus les plus âgés peuvent avoir jusqu’à 80 ans, il s’agit alors souvent de chefs ou chamanes respectés, maintenus en vie par la dévotion de leur tribu.

Mode de vie

Le gobelin est une espèce grégaire très sociale. La vie d’un gobelin est toujours attachée à celle d’un groupe. Le gobelin vit très mal la solitude et les cas de gobelins isolés sont extrêmement rares.

Cette aversion pour la solitude fait qu’un gobelin préférera souvent devenir esclave, voire même mourir, que de se retrouver seul plus que quelques heures.

Humour Gobelin

Pour qui parle leur langage, les gobelins sont réputés pour leur humour et leur facéties. On dit même qu’à la cour impériale, les bouffons les plus renommés étaient souvent des gobelins.

Leur humour est réputé pour être sombre et sarcastique. Ils sont également connu pour leurs jongleries et prestidigitations. L’humour a un statut considéré comme presque sacré chez eux, et ils peuvent aller très loin pour pousser une blague jusqu’au bout sans se soucier des conséquences… pouvant même entraîner toute une tribu dans une guerre.

Rapport à la mort, la douleur et la violence

Les gobelins ont un rapport assez particulier à la mort, la douleur et la violence. Les gobelins sont globalement réputés pour leur lâcheté, lors d’un combat, il est très fréquent de voire les simples gobelins fuir dès que le combat devient incertain pour eux, ou tourne légèrement à leur désavantage (surtout en l’absence de hobgobelins ou d’une femelle gobelin).

On pourrait ainsi croire qu’ils redoutent la mort, les blessures ou la douleur. Pourtant dans leurs activités ordinaires, les gobelins sont bien connus pour leur inconséquence, et leur ignorance de toute forme de sécurité. Les morts accidentelles sont très fréquentes chez eux, que ce soit l’effondrement d’une galerie souterraine pour les gobelins des cavernes, ou l’une des extravagantes machines des gobelins des ruines qui se transforme en piège mortel pour son concepteur. Ils semblent alors ignorer les dangers, voire même se réjouir de trouver une mort à la hauteur de leur humour.

Et en effet, la mort n’est pas redouté par les gobelins ordinaires, pour qui seule la survie de la tribu importe. Il en est de même de la douleur qui a peu d’impact sur eux (voire qu’ils recherchent parfois) tant que leur douleur est gage d’utilité pour la tribu et la matriarche. Il faut chercher ailleurs l’explication de leur proverbiale lâcheté : ce n’est pas par peur de mourir qu’ils s’enfuient, c’est face à l’autorité et à son incarnation violente qu’ils plient. Leur servilité leur impose de céder face à une force manifestement supérieure et instinctivement ils s’enfuiront alors pour rechercher de leur côté une autorité supérieur (chef gobelin, hobgobelin, ou matriarche).

La tribu gobeline

La tribu est l’unité sociale naturelle des gobelins, elle peut rassembler des groupes d’une dizaine d’individu, à plusieurs centaines. C’est un marqueur d’identité fort pour les gobelins et leur principale entité politique.

Une société matriarcale

Les femelles gobelines (Goblinoïdus Goblino Mater Matriarcam) diffèrent largement par leurs formes de leurs homologues masculins. Elles sont en effet significativement plus grandes (atteignant facilement 2m et 100kg), beaucoup plus poilues et à la physionomie féroce et rustre, leur valant parfois le nom de « Gobelours » ou « Gobelourd » (que l’on a longtemps cru être une espèce distincte).

S’il existe dans toute tribu gobeline, une hiérarchie complexe et redondante de chefs, chaman ou prêtres. Celle-ci ne s’applique toujours qu’aux membres masculins de la tribu. Les femelles sont systématiquement considérées comme supérieures aux mâles, et c’est, en définitive toujours la matriarche de la tribu qui contrôle l’ensemble des chefs gobelins.

Cet élément de compréhension, qui a longtemps échappé à la sagacité des observateurs (et qui reste relativement confidentiel) est essentiel pour le voyageur qui aborde une société Gobeline. La matriarche est considérée comme l’autorité supérieure, incarnation de la déesse lune pour la tribu (quand ce n’est pas la déesse lune qui est en réalité une représentation symbolique de la matriarche).

Le rôle de la femelle gobeline

La matriarche gobeline a le rôle d’autorité politique suprême de la tribu : tous les différents échelons de chefs lui rapportent leurs actions et n’agissent ou ne prenne des décisions que sous son contrôle.

C’est ce qui explique le grand nombre de « chefs » (ou titre apparentés) et la complexité des organisation gobelines. Il ne s’agit en réalité que d’une façade ou chacun de ses chefs ne dispose que d’un léger pouvoir symbolique.

Ceux ci peuvent d’ailleurs tomber facilement en disgrâce et être alors remplacés. Même ceux qui jouissent de grande responsabilité, comme la conduite d’une guerre ou la direction d’une ville et qui affichent parfois en façade (face à leur congénère ou à des étrangers) une détermination et une autorité sans faille se comporte comme des serviteurs obséquieux et dociles face à leur matriarche.

Une autre particularité des sociétés gobelines est l’absence stricte de contact direct de la matriarche avec le monde extérieur. Toute communication passe par les « chefs gobelins » qui servent d’interface à la matriarche. Les étrangers ne sont normalement pas amenés à voir une matriarche (du moins en temps de paix, et dans les fait c’est uniquement lors d’un raid sur un antre gobelin qu’on peut être amené à en croiser une, qui se comportera alors avec une extrême férocité).

La matriarche a également un rôle de contrôle des naissances dans la tribu. Elle occupe généralement la majeure partie de son temps la reproduction. Les naissances de la tribu ne reposent en effet que sur elle et parfois sur certaines de ses filles. Une portée de gobelin se compose d’environ 6 à 12 individus, pour un temps de gestation de 3 mois.

Le châtrage des mâles

Les gobelins tels que nous les connaissons sont en fait des individus châtrés. Ceci explique en partie leur petite taille et leur force moindre, ainsi qu’une partie de leur comportement.

Si un certain nombre périssent lors de l’opération (qui tiens lieu de rite de passage pour les gobelins prépubères), le châtrage semble globalement rallonger leur espérance de vie (puisqu’il n’est pas rare de rencontrer des gobelins de plus de 40 ans, alors qu’un hobgobelin dépasse très rarement les 30 ans).

Les gobelins châtrés portent leurs « vadokan kokar » (c’est-à-dire, littéralement, leurs « mortes noisettes ») momifiées autour du cou. Cet étrange collier constitue souvent leur seule fierté, à la fois souvenir de leur enfance, signe d’appartenance à la tribu, et gage de leur servilité.

Un gobelin capturé, ayant enfreint les coutumes de la tribu, ou subissant la défaveur de la matriarche pourra se faire détrousser temporairement ou définitivement de ses attributs. Il s’agit pour eux d’une peine considéré comme particulière infamante, et d’un moyen de s’assurer de l’obéissance des esclaves.

Les Hobgobelins

De part leur taille et leur férocité, on a longtemps considéré les hobgobelins comme un croisement entre orcs et gobelins, avant d’en faire une sous-espèce à part entière. Ce n’est que récemment que le prisme de la société matriarcale des gobelins a permis de comprendre leur vrai nature : les hobgobelins (Goblinoïdus Goblino Integritus) sont des gobelins « entiers » sélectionnés pour la reproduction.

Ils sont sélectionnés par leur matriarche pour recevoir la faveur de reproduction. Cette sélection se fait généralement sur des caractéristiques physiques : ils montrent déjà plus de force et de férocité que leurs camarades.

Le développement de leurs capacités physiques (notamment une plus grande force) semble toutefois nuire à leur développement cérébral puisqu’on retrouve très rarement chez eux la même sagacité maligne qui anime leurs congénères châtrés.

Les Hobgobelins sont gardés entiers, et acquiert autour d’une vingtaine d’année une taille semblable à celle d’une femelle orc (quoique généralement légèrement plus petit avec une moyenne autour d’1m80). Ils sont intégré au harem de la matriarche ou parfois échangés contre d’autres mâles avec des tribu avoisinantes.

Une fois intégré au harem d’une matriarche, leur vie se partage entre l’accouplement et un rôle de garde du corps ou soldat. Ils vivent alors rarement au delà de 30 ans, avec une probabilité égale de mourir lors d’un combat ou d’un accouplement particulièrement féroce avec la matriarche.     

L’éducation des jeunes

L’éducation des jeunes gobelins est à la charge de la communauté. Dans les tribus les plus grande et développé, des gobelins sont spécialement chargé de l’entretien et de l’éducation des jeunes: les Shakop Shmdâs (« le bâton de croissance de la jeunesse »).

Sous le contrôle de ces maîtres, l’enfance des gobelins est remarquablement douce et paisible. Les jeunes sont soumis à très peu de contraintes avant leur âge de puberté, ou la plupart d’entre eux deviendront pourtant alors des esclaves dociles vivant une vie de labeur incessant.   

Pour les femelles, la matriarche tolère généralement la présence de ses filles jusqu’à leur puberté. La plupart sont ensuite chassé du domaine et partent généralement fonder une autre tribu.

Il arrive parfois qu’une mère garde une ou deux favorite, amené à la remplacé le moment venu et qui se voient souvent alors confier chacune une partie de la tribu et du domaine tout en restant sous le contrôle maternel.

Divinités et cultes des gobelins

Les gobelins, malgré un grand nombre de tribu, partagent un certain nombre de cultes qu’on retrouve d’une culture à l’autre avec de petites adaptations et différences locales.

Hân gothlob ou Hanar gothlob :  déesse(s) lune(s)

Le culte de Hân gothlob ou Hanar gothlob, est un culte de la/des déesse(s) lune(s), parfois associé à un culte du sang. C’est aussi un culte du changement (lié aux phases de l’astre lunaire) et de l’unité de la tribu. Ce culte est d’ailleurs, le plus important d’une tribu gobeline. Il y a un rôle central, et soutien la structure matriarcale de la tribu, la matriarche faisant office d’incarnation de la divinité (ou la divinité de double symbolique de la matriarche).

Ce culte, qu’on pourrait dire civique, accompagne la vie quotidienne des gobelins et l’organisation de la tribu. Il préside à la divination, valide les décisions des chefs de guerre, et assure l’unité sociale de la tribu à travers des célébrations et sacrifices très nombreux et variés. Si ce culte est souvent associé à un clergé de prêtres et chamanes, il implique, d’une façon ou d’une autre tous les membres de la tribu.   

Une description unique de ce culte est impossible tant il varie d’une tribu à l’autre. Malgré ces différences, ce culte est considéré d’une tribu à l’autre comme un seul et unique culte. Et même s’il pratique de façon parfois complètement opposés, ou suivent des dogmes différents, deux gobelins de tribu différentes s’accordent toujours pour considérer qu’il s’agit d’un seul et même culte.

Ce culte (à l’inverse des autres) tiens donc d’élément unificateur et pacificateur entre les sociétés gobelines. La discussion des particularismes locaux de ce culte est d’ailleurs un sujet qui passionne les gobelins. C’est aussi le moyen le plus sûr pour un gobelin de chercher à fraterniser avec des congénères d’une autre tribu. Ce type de discussions sont donc souvent des préludes aux pourparlers de paix, aux alliances, et au commerce.

Kapurd Foshân Mîgul : culte des champignons

Le culte de Kapurd Foshân Mîgul est un culte assez courant chez les gobelins. Il s’agit d’un culte des champignons, traduit littéralement le nom du dieu signifie quelque chose comme « Le brouillard des spores » ou « nuage épais des jeunes champignons ».

C’est un culte chthonien qui est très fréquent chez les gobelins des cavernes mais qu’on retrouve aussi dans les villes. C’est un culte de l’alimentation, des récoltes, et de l’abondance, mais aussi une divinité guérisseuse (les champignons ayant une grande importance dans le régime alimentaire et la pharmacopée des gobelins). C’est aussi un culte de l’incertain, de la folie et de l’étrange (amenant les gobelins qui le suivent à collectionner des objets insolites).

On observe des variations du culte localement (dans une moindre mesure toutefois que pour le culte des déesses lunes). Globalement le culte s’organise autour d’un clergé assez resserré, qui sert souvent de guérisseurs et de devins pour la tribu.

Les prêtres de Kapurd Foshân Mîgul s’entourent d’un grand mystère et de rites initiatiques impliquant la consommation de champignons hallucinogènes ouvrant la voie à des expériences mystiques. Dans les sociétés gobelines ou la fungiculture est très développé les éleveurs de mycélium sont également souvent associé au culte d’une façon ou d’une autre.     

Gashbagahûrz : La flamme verte de la duplicité

Le culte de Gashbagahûrz (« flamme Verte de la Duplicité », ou « flamme empoisonnée » selon la traduction) se retrouve principalement chez les gobelins des sociétés de la plaine des fosses et de l’ancienne cité impériale de Porankûtot. C’est une survivance locale de l’ancien culte impérial qui a très largement dévié du dogme initial depuis la chute de l’empire.

Le culte de l’ordre et de l’obéissance aveugle à la hiérarchie impériale s’est ainsi mué en culte de la tromperie, de la relation hiérarchique et de la veulerie. Il peut se résumer en une maxime centrale : « fort avec les faibles, faible avec les forts ».

Ce culte est plutôt répandu chez les gobelins des ruines, mais on le retrouve aussi chez certains gobelins des cavernes, parfois très éloigné de la cité impériale. C’est aussi un culte assez répandu chez les Orcs et d’autres races des terres des renégats. Les gobelins, par leur intelligence et leur fourberie naturelles ont souvent pris l’ascendant dans ce culte, occupant les positions de pouvoir.

Le sanctuaire de la flamme verte, dans l’ancien palais impérial, est le lieu central du culte. Il s’agit de la grande salle de l’ancien temple impérial, dont la signification s’est perdu depuis la chute de l’empire. Un gaz inflammable s’échappe sans discontinuer d’une fissure dans le sol. Le temple est aujourd’hui contrôlé par le clergé de Gashbagahûrz et sert de lieu de pèlerinage et de sacrifice.

Les suivants et prêtres de Gashbagahûrz doivent être considérés comme dangereux. Ce sont des maîtres de la fourberie et de la duplicité. Faire confiance à un gobelin est rarement une bonne idée, faire confiance à un sectateur de Gashbagahûrz est une folie.

Gosternsko ou Gosternsko-Daedar : antique dieu de la mort

Le culte du dieu des morts, Gosternsko (parfois associé à l’épiclèse de Daedar : Gosternsko-Daedar) se retrouve principalement autour des ruines de l’ancien temple de Gosternsko, la cité morte de Shakatroguglûrz.

Après la chute de l’empire et l’exode des impériaux vers les îles de l’ouest, les gobelins qui servaient d’esclaves au temple prirent possession du site et s’approprièrent ce culte sinistre.

Gosternsko est la divinité centrale pour les Gobelins d’Ombre, mais on retrouve aussi certains de ses sectateurs dans les autres sociétés gobelines. Cette divinité trouve aussi des fidèles chez les autres peuples des terres des renégats (Orcs et Trolls) et semble également en lien avec les royaumes nécromants du territoire des morts.

Le culte de Gosternsko se concentre sur l’évocation de la mort, de la souffrance et de la maladie. Contrairement au culte du desséché qui s’oriente sur le juste et doux repos des morts, les suivant de Gosternsko pratique la nécromancie: c’est à dire la création et contrôle de morts vivant.

Il faut toutefois signaler qu’il semble que les morts vivants créé par les prêtre de Gosternsko restent sous leur contrôle. Ils ne dérivent pas sans but comme les zombie, goules et squelettes du territoire des morts, ni ne forme une société complexe comme les cités des nécromants. 

Le Chaos

Enfin il semblerai que le Chaos est trouvé des sectateurs chez certaines tribu gobelines.

Il est probable que la sphère de Chaos est d’une façon ou d’une autre impacté les tribus gobelines. Des rumeurs font même état de gobelins tentant le pèlerinage jusqu’au marais du Chaos pour fusionner avec la sphère. Ceci semble toutefois peu probable, ou très limité car aucun mouvement de masse de ce type n’a été détecté dans les Républiques de Technomagies (qui serait sur la route le plus directe).

Ce culte n’est donc pour l’instant pas attesté formellement et il pourrait s’agir d’une confusion avec le culte des déesses lunes (qui est aussi souvent un culte du changement, parfois chaotique) ou avec le culte de Kapurd Foshân Mîgul (qui revêt parfois des aspects lié à l’incertain, l’étrange et la folie). 

Les « Gobs Snaga »

Le terme de Snaga signifie « esclave » en langage gobelin. L’esclavage est une condition assez fréquente chez les gobelins.

Plusieurs circonstances peuvent mener un gobelin à se retrouver esclave: que ce soit les luttes entre tribus gobelines, une punition reçue de sa matriarche, ou une capture lors d’un raid Orc (les sociétés Orcs font un grand usage d’esclaves gobelins).

Une fois réduit en esclavage, les gobelins se détache assez rapidement de leur ancienne culture pour adopter avec servilité celle de leur nouveau maître. Il se complaise aisément dans leur rôle d’inférieur et de serviteur et pourront même être amené à combattre contre leur ancienne tribu sans s’en émouvoir.

Les Gobs Snaga peuvent former de petite communauté d’esclave au sein d’une autre tribu gobeline ou orc. Mais ils forment également l’essentiel des paysans des Empires et Royaume Orcs de la Terre des Renégats. Ce sont alors d’immenses cohortes d’esclaves résignés.

Le terme de Gobelin Snaga désigne donc plus spécifiquement cet état de servitude avancé, où l’esclave n’a plus d’autre référence, mémoire ou lien que ceux de son maître.

Les Gobelins des Cavernes

Les Gobelins des Cavernes (Goblinoïdus Goblino Caverniculus), sont les gobelins les plus fréquents et les plus fréquemment rencontré par les humains. Vivant en tribu autonomes dans des réseaux souterrains, ils ont une vie et une culture assez simple basé sur l’artisanat et l’élevage. Très territoriaux, ils peuvent se révéler dangereux en cas conflit frontalier.

Habitat

Comme leur noms l’indique, les Gobelins des Cavernes logent habituellement dans des grottes, cavernes, failles rocheuses naturelle ou anciennes mines.

On trouve des cavernes de toutes tailles sur le territoire des renégats de l’Empire, certaines ne disposent que de quelques salles souterraines et n’abritent que de petites tribus. Tandis que d’autres sont de véritables dédales sous terrains qui peuvent parfois abriter plusieurs tribus alliés ou concurrentes.

Parmi les gobelins, ce sont les plus fréquents (parfois également appelé « gobelins communs« ) et ceux qu’il est le plus facile de rencontrer car ils poussent parfois leur colonisation des sous-terrains jusqu’au Nord des Républiques de Technomagies, où jusqu’au territoire des Barbares du Nord.

Principales caractéristiques

Les gobelins des cavernes ont repris autant que possible le mode de vie « naturel » de l’espèce (c’est à dire celui qu’on suppose qu’ils avaient avant leur asservissement par l’Empire au IVème age). Ils vivent dans des sous-terrains, en tribus.

Ils sont entièrement habitué à la vie souterraine, au point que la lumière ordinaire du soleil leur est douloureuse. Il peut arriver qu’ils quittent les sous-terrains pour de brefs raids, pour trouver des ressources ou pour coloniser d’autres tunnels. Mais ils le font alors autant que possible de nuit, et aussi rarement que possible.

Les gobelins des cavernes ne sont pas particulièrement belliqueux, mais sont très territoriaux. Si ils se sentent en situation de force ou se considèrent envahis, ils attaqueront presque systématiquement des étrangers se trouvant sur leur territoire.

Les gobelins des cavernes sont également connu pour leur discrétion et leur couardise. Ils ont élevé la fuite au rang de véritable art et sont très habiles pour se cacher et exploiter chaque opportunité de diversion.

Apparence

Lorsqu’on les surprend dans leurs souterrains, les gobelins des cavernes sont généralement peu vêtu. Ils arborent le plus souvent un simple pagne de cuir ou de tissu grossier. Cette tenue est adapté à leur vie souterraine (la température étant clémente).

Gobelin des Cavernes, Éleveur de Mycélium.

Si on les rencontre lorsqu’ils sont à l’extérieur ou en guerre, leur équipement sera plus consistant: armures de cuir et vêtements en fourrure de rongeur permettant de faire face au rude climat des Montagnes Noires. Ils sont alors armés d’armes basique mais efficaces : bâtons, pics, haches et gourdins, parfois quelques épée courtes ou cimeterres lorsque la guerre devient une évidence.

Leurs chefs et prêtres se distingue souvent par des ornements supplémentaire comme des coiffes extravagantes faites de fourrures, et de crânes de rongeurs, ou des armures ostentatoire. Ils affectionnent également des totems et sceptres brinquebalant fait de bois, d’os et de tendons.

Artisanat, commerce et culture

Les tribus de gobelins des cavernes vivent souvent en quasi-autonomie. Ils ont donc un artisanat développé, capable de répondre à tous les besoins de la tribu. Le commerce n’est cependant pas exclu de leur vie, mais se concentre sur des échanges rituels entre tribus.

L’Artisanat des cavernes

Les gobelins des cavernes sont connus pour leur maîtrise du travail du cuir et des fourrures. Ils exploitent aussi bien le cuir de petits animaux d’élevages (rats, lapins, chats) que du gibiers qu’ils piègent dans les forêts des montagnes noires.

Un autre artisanat très développé chez les gobelins des cavernes est évidemment l’art de la mine. Ils ont développés une grande habileté pour creuser d’imposantes galeries et une bonne connaissances des pierres et minerais. En matière d’architecture souterraines, ils affectionnent particulièrement les pièges de toutes sortes (qu’ils trouvent très drôle), et leur antres, même les plus modestes sont presque systématiquement piégées.

Parmi les Gobelinoïdes des terres des renégats, les gobelins des cavernes sont également réputé pour leur maîtrise des procédés de fermentation et de distillation. Chaque tribu développe ses propres breuvages, avec une grande diversité, en utilisant principalement des racines et tubercules.

On peut également trouvé parmi les gobelins des tavernes d’autres artisans comme des travailleurs du bois, forgerons, ou potier. Mais ces arts restent à un niveau de développement relativement basique.

Elevage et dressage

Parmi les gobelins, les gobelins des cavernes sont ceux qui pratique l’élevage avec le plus d’habileté. Ils ont souvent une relation forte aux animaux et à la nature et entretiennent des cheptels de toutes sortes de bêtes.

Si on trouve des élevages dans presque toutes les tribus gobelines (souvent des rats, lapins ou chats), c’est chez les gobelins des cavernes qu’on observe la plus grande diversité : belettes, hermines, fouines, et toutes sortes d’autres rongeurs, mais aussi des oiseaux, reptile et même des animaux plus redoutable comme des loups ou des ours.

Au delà du simple élevage, certains gobelins des cavernes développent des techniques de dressage et on peut occasionnellement rencontrer des gobelins chevauchant d’étranges montures, ou admirer le divertissement cocasse d’un montreur d’ours gobelin.

Echanges entre tribus

Les gobelins des cavernes pratiquent assez peu le commerce à proprement parlé. Les seuls vrais échanges commerciaux concernent certaines tribus de gobelins des cavernes qui font le commerce de minerai (fer, cuivre, étain), principalement avec leur cousins gobelins des ruines. Ils échangent alors la production de leur mines contre des armes, des esclaves, ou également des mâles reproducteurs (hobgobelins).

En revanche les échanges rituels entre tribus sont fréquent. Il ne s’agit pas alors à proprement parler de commerce, mais plutôt d’un système de dons / contre dons. Ces échanges peuvent alors porter sur tout types de biens (même si les fourrures, esclaves et mâles reproducteurs sont privilégiées). Ce mécanisme permet aussi bien aux tribus de sceller leurs alliances que d’accéder à des biens rares.

Si ils connaissent l’usage des monnaies, les gobelins des Cavernes les utilise très peu(certains rare échanges avec leur cousins des Ruines). Ils conservent parfois des trésors et richesses, mais ceux ci sont plus jugées sur leur utilité (armes, stocks de nourriture, artefacts religieux ou magiques) ou sur leur aspect esthétique(joyaux, pierreries, métaux précieux) que sur leur valeur monétaire.

Fierté Pôhv’Hairt

Enfin un dernier aspect à mentionner concernant les gobelins des cavernes et le développement chez certaines tribus de la culture Orc de la fierté Pôhv’Hairt. Cette philosophie défend la fierté des races gobelinoïdes, un retour à leur nature profonde, le rejet des influences humanoïdes et un shamanisme mystique célébrant les forces de la nature. Ces idées, venus des tribus d’Orcs des Montagnes, rencontrent un certains écho chez les gobelins des cavernes.

Les Gobelins des Ruines

Les Gobelins des Ruines (Goblinoïdus Goblino Vestigium) ont pris possession des anciennes villes impériales, les transformant en antres labyrinthiques. Attachés à une certaine forme de civilisation, se sont des artisans et commerçants remarquables, mais aussi de fourbes manipulateurs qui utilisent parfois leurs connaissances et leurs mystiques religieuses pour contrôler leurs violents cousins Orcs.

Habitat

Les gobelins des ruines ont, après la chute de l’Empire et la fuite des séides impériaux vers les iles de l’Ouest, colonisé les ruines des cités Impériales. Les orcs étant par nature peu enclin à vivre dans des villes, ce sont les gobelins qui tiennent la majorité de ces anciennes villes et citadelles, à quelques exceptions près (les « capitales » orcs de Thaukûtotaz et Garolasnûtu).

Les gobelins apportent peu de soin à l’architecture de ces anciennes villes qui se sont rapidement transformé en ruines. Leurs propres constructions, faites de bois et de pierres de réemploi, souvent bancales sont érigées sans ordre ni plan en s’appuyant sur les anciennes ruines. Les effondrements sont fréquents, mais ils ne semblent pas atténuer l’enthousiasme des gobelins pour les extravagance architecturales.

Les anciennes métropoles impériales sont aujourd’hui toutes colonisées par plusieurs tribus gobelines aux alliances changeantes. On y trouve donc toujours plusieurs zones de guerres aux contours évoluant au grès de la diplomatie gobeline. Le voyageur avisé aura intérêt à se renseigner avant de traverser leur territoire.

Principales caractéristiques

Contrairement à leurs cousins des Cavernes qui sont retournés à la nature, les gobelins des Ruines tente par tout les moyens de cultiver ce qu’ils appellent la civilisation.

Ils vivent au grand jour (qu’il ne craignent pas), et se concentrent sur l’artisanat et le commerce. Ce sont des bricoleurs astucieux et assurément les plus intelligents des gobelinoïdes. Même si leur réalisation sont souvent de nature instable, leur connaissances en mécanique sont surprenante égalant parfois les réalisations des Technomages.

La tribu matriarcale reste leur unité sociale par défaut, mais ils ont souvent des organisations plus complexes, faites d’alliances ou de fédérations. Les échanges entre tribus sont donc plus fréquent et complexes que chez leurs cousins des Cavernes.

En règle générale les gobelins des ruines sont plutôt accueillant avec les étrangers et, si ils ne sont pas attaqués, sont rarement belliqueux au premier abord. Il faut cependant se méfier de leur fourberie et de leur cupidité car tout signe de faiblesse d’un voyageur égaré sera considéré comme une opportunité de le détrousser.

Apparence

Comparativement à leurs cousins des cavernes, les gobelins des ruines portent souvent des habits plus complexes et mieux taillés. Ces vêtements les préservent des conditions extérieurs parfois rudes de la Terre des Renégats, mais sont également objets de distinction sociale et d’ornement.

Les Gobelins des Ruines affectionnent en effet de rendre bien visible leurs occupations et capacités. Ils portent avec ostentation les outils, et parfois les réalisation de leur artisanat favoris, ou des tenus excentrique permettant de repérer rapidement leur spécialité.

Ils ne portent ordinairement que des armes simples, ou plutôt des outils pouvant servir à leur défense (couteaux, haches, marteaux, pics, poinçons, et autres outils). Cependant lorsqu’une tribu est en guerre ouverte, leur équipement se renforce d’armures le plus souvent en cuir (les armures en métal s’accommodant mal à leur faible constitution) et d’armes qui peuvent être d’assez bonne facture (épée, lances, arbalètes, etc.).

Artisanat, commerce et culture

De fins artisans

Les Gobelins des Ruines sont réputés pour leur maîtrise des techniques et pour la finesse de leur artisanat. On trouve chez eux une grande diversité de corps de métier : travail du cuir et des fourrures, métallurgie, forge et orfèvrerie, taille de pierre et joaillerie, ébénisterie et autre arts du bois, poterie et céramique…

Il est assez fréquent de voire certaines tribus se spécialiser sur une ou deux techniques particulières. Elles échangent ensuite entre elles leurs matière première et le produit de leur artisanat.

Si parmi toutes ces activité il y a un secteur ou les gobelins des ruines excellent particulièrement, il s’agit sans doute possible de la construction d’astucieuses mécaniques et d’outils. Ils adorent mettre au point ces mécaniques complexes à la fiabilité parfois hasardeuses, et à la durabilité limité mais qui leur permettent d’important gains de temps à court terme. Ils compensent ainsi leur faible force par l’utilisation de poulies et leviers.

l’Art de la guerre gobelin

Les gobelins des ruines sont également connus pour leur artisanat guerrier. Les guerres entre différentes tribus au sein des ruines d’une même grande cité sont très fréquentes, et les gobelins des ruines ont rapidement appliqué leur maîtrise technique aux choses de la guerre.

Ce sont ainsi des fabricants (et marchands) d’armes fort capables. Ils se concentrent généralement sur des armes maniables par n’importe lequel d’entre eux (donc plutôt des lames courtes et armes légères). On peut toutefois aussi trouver chez eux des armes plus massives qu’ils destinent aux hobgobelins ou aux femelles.

Mais le point qui fait vraiment leur réputation est leur connaissance en armes de sièges. Rendu expert en poliorcétique par leur habitude des combats urbains, ils expérimentent sans cesses de nouvelles formes d’armes: sape et mines, tours d’assaut mobiles, béliers, et surtout catapultes, balistes et trébuchets.

Ils sont en effet animé d’une véritable passion pour toute arme permettant d’envoyer toute sorte d’objets loin et fort sur leur ennemis. Ils rivalisent également d’ingéniosité dans leur choix de projectiles : pierres de toutes tailles, billes et boulet de fer, flèches et fléchettes, carcasse en putréfaction et même animaux vivant (comme leur célèbre, et redoutable, catapulte à chats).

Des commerçants avisés

Les gobelins des ruines ont une passion pour le commerce. Ils échangent entre tribus et même au sein d’une même tribu et utilise couramment toutes sortes de monnaies (de cuivre, bronze et argent principalement).

Cet attrait pour le commerce va de pair avec la spécialisation de leur artisanat. Si une tribus de gobelins des cavernes est le plus souvent autonome, ce n’est pas le cas des gobelins des ruines. Ils se reposent donc sur les échanges commerciaux pour acquérir les biens et matière première indispensable à leur tribu.

Ils pratiquent également assez couramment le commerce avec les tribus d’Orcs de la Terre des Renégats et parfois même avec les humains par delà les montagnes noires (République de Technomagie, ou Royaumes Barbares). Ce commerce lointain reste cependant rare, car la forte dépendance des gobelins à leur tribu les pousse à ne jamais trop s’éloigner de la matriarche.

Des religieux manipulateurs

Les Gobelins des Ruines ont généralement des cultes plus développés et structurés que leurs cousins des cavernes. On retrouve assez souvent chez eux de véritables structures hiérarchiques religieuses. Celles çi se déploient non seulement au sein d’une même tribu (donc in fine soumise à l’autorité la matriarche) mais aussi parfois s’étendant au delà d’une seule tribu (et donc potentiellement dépassant le contrôle strict d’une matriarche).

Ayant bien compris le pouvoir qu’ils peuvent tirer de la religion, ils se montrent plus prosélytes que leurs cousins des cavernes. Ils arrivent ainsi assez souvent à attirer des Orcs sous le contrôle de leur culte et prennent parfois des positions de prêtres dans des tribus Orcs. Rusés et fourbes, ils n’hésitent pas à se servir de leur prétendu connaissances religieuses ou mystique pour manipuler les Orcs plus crédules.

Les cas les plus emblématiques de cette situation sont d’une part le culte de Gashbagahûrz (qui reprend l’ancien culte impérial) et l’exploitation par les gobelins des légendes Orcs autour des Fosses de Reproductions (qui répondent au besoin de ces créatures d’expliquer leur histoire et leur origine). D’un certain point de vue on peut également considérer les Gobelins d’Ombre comme une branche à part des gobelins des ruines.

Une maîtrise de l’écriture

Seuls parmi les Gobelinoïdes, les gobelins des ruines maîtrisent l’écriture. Contrairement à leurs cousins (orcs et gobelins) qui sont tous de traditions orales, les gobelins des ruines aime consigner leur savoir par écrit.

La plupart d’entre eux savent lire (au moins de façon approximative), et beaucoup apprennent également à écrire. Ils utilisent principalement des peaux d’animaux tannées comme support d’écriture. Il faut également noté qu’aucun système d’alphabet unifié n’existe. Chaque tribu développe donc ses propres variations aussi bien en terme de caractères, que d’orthographe ou de grammaire.

Leurs écrits sont donc souvent, à l’image de leur esprit, désordonnés et inconséquent, notant pèle mêle tout type d’information aux importances très variable. Il arrive toutefois que certaines tribus arrivent à réellement thésauriser le savoir sous forme de bibliothèque rudimentaires. Celles-çi restent malheureusement inaccessible pour les individus extérieurs à la tribu, bien en mal de les déchiffrer ou de comprendre leur classement.

Les Gobelins d’Ombre

Les gobelins d’Ombre ou Gobelins Sombre, voir Gobelins Noirs (Goblinoïdus Goblino Umbra) sont le plus petit groupe des trois groupes culturel de Gobelins. Entièrement consacré au sinistre culte de Gosternsko, ils hante les anciens temple du dieu et répande dans leur sillage ses attributs: la mort, la maladie, la putréfaction et la violence gratuite.

Habitat

Les Gobelins d’Ombre sont les descendants de la tribu qui pris le contrôle de l’ancien temple de Gosternsko à la chute de l’Empire. On les trouves donc principalement dans les ruines de Shakatroguglûrz (Les ruines des trépassés, ancien temple impérial de Gosternsko) et la plaine de la Désolation.

Ils vivent principalement dans les anciens réseaux souterrains du temple qui sont réputés pour leur profondeur et leur complexité labyrinthique. Ils animent également les parties émergées du temple pour leur cérémonies mais ne les habitent pas.

Au delà de la plaine de la Désolation, on trouve parfois de petits groupes de gobelins d’Ombre intégrés à d’autres sociétés gobelines ou orcs et y officiant comme prêtres de l’antique dieu des Morts: Gosternsko-Daedar.

Principales caractéristiques

Par bien des caractéristiques, les Gobelins d’Ombre sont proche de leurs cousins des Ruines: même type d’habitat (des ruines), même appétit pour certaines formes d’artisanat, et même intelligence fourbe et manipulatrice.

Ce qui les distingue vraiment est leur dévotion entière à leur sinistre religion. Celle-çi a un impact majeur sur leur culture et leur organisation, avec des structures religieuses qui sont, contrairement aux autres gobelins, clairement parallèle et parfois supérieures à la hiérarchie matriarcale de la tribu.

Les Matriarches des Gobelins d’Ombre, n’ont qu’un pouvoir partiel sur leur tribu, et le clergé, pourtant composé de gobelins châtrés peut parfois leur imposer ses vues. Les conflits ouverts sont relativement rare, mais peuvent se déployer principalement au moment des successions (le clergé ayant son mot à dire dans la succession d’une matriarche).

Entièrement dédié à leur culte morbide, les Gobelins d’Ombre sont des créatures dangereuses et craintes, à ce titre, même par leur cousins gobelinoïdes. Les Orcs et Gobelins des terres des Renégats font parfois appel à eux pour leur connaissances occultes mais les considèrent d’ordinaire surtout avec crainte et répugnance. Quant aux étrangers, il faudrait être fou pour s’approcher d’eux.

Apparence

Les Gobelins d’Ombre aiment s’entourer d’une aura de mysticisme et de mystère. Il privilégie donc des vêtements sinistre et / ou étrange.

Ils sont le plus fréquemment affublé de vêtements noirs, couvrant l’ensemble de leur corps malingre. Les robes et capuchons sont assez fréquent, mais on peu aussi voir certain Gobelins d’Ombre préférer des vêtements plus excentriques : pantalons de cuir moulants, armures grotesque affublée de pics et clous ornementaux d’un goût douteux.

Ils arborent également fréquemment des maquillages hideux qui rendent leur physique gobelinoïde encore plus déplaisant. Ils noircissent leur peau au charbon et souligne leurs traits de peinture blanche, leur donnant l’aspect de cadavre ou de spectre blafard. Ils y ajoutent parfois du sang ou d’autres fluides corporels pour en sublimer l’effet.

Les chefs de leur clergé, à la hiérarchie incompréhensible, aiment s’orner d’éléments distinctifs encore plus grotesques: reliques en ossement, masque taillé dans des cranes, armures d’ossement, voir même la peau fraîchement écorché de leurs dernières victimes sacrificielle.

Artisanat, commerce et culture

Les tribus des gobelins d’ombre

Les Gobelins d’Ombre se répartissent en 4 tribus principales (qui correspondent aux anciens cortèges de prêtres de Gosternsko) et 1 tribu secondaire (composé d’esclaves).

Les tribus des Gobelins d’Ombre sont:

  • Les Gobelins de Sang: ils vénèrent la violence, la destruction et les sacrifices rituels.
  • Les Gobelins de Tripailles: Ils se spécialisent dans la propagation des maladies et les malédictions.
  • Les Gobelins de la Chaire Putréfiée: Leur domaine est celui de la pourriture et de la nécrose.
  • Les Gobelins d’Os: Ce sont les maîtres nécromants qui animent les abominations qui hante les temples de Gosternsko.
  • Enfin on trouve les Gobelins de Poussière, qui sont l’équivalent des Gobelins Snaga (c’est à dire esclaves) pour les Gobelins d’Ombre. Ce sont des gobelins qui ont été soit déchu de leur tribu, soit récemment capturés et qui servent d’esclaves et de serviteurs chez les Gobelins d’Ombre.

Chacune des quatre tribu principale est sous le contrôle d’une matriarche. Mais comme évoqué plus haut, celle-ci ne peut totalement ignoré ni contrôler les décisions du clergé de Gosternsko.

Les pouvoirs occultes acquis par les prêtres de l’infâme dieu de la mort (qui sont tous des gobelins châtrés) leur permettent en effet de rivaliser en puissance avec leur matriarche ou avec les hobgobelins de la tribu, renversant l’équilibre traditionnel des pouvoir au sein d’une tribu gobeline.

Une des attributions du clergé tiens d’ailleurs à fixer la succession des matriarches, maintenant les tribus au nombre de quatre en arbitrant entre les filles lors des luttes de pouvoir liées à la succession.

Rapport avec l’Inquisition

En tant que sectateur de l’antique dieu des morts Gosternsko, les gobelins d’Ombre sont des ennemis naturel de l’Ordre des Inquisiteurs du Barrage (et de tout autre institution liée aux Républiques de Technomagie).

Ils sont en effet non seulement théurgiste, mais aussi nécromant. Des inquiétude sérieuses existent entre une possible liaison entre les Gobelins d’Ombre de la Terre des Renégats et les seigneurs des nécropoles situé par delà le Barrage.

Il semble toutefois qu’il existe une différence de nature, ou de degré entre la nécromancie pratiquée par les Gobelins d’Ombre (qui est d’ampleur assez limité et se concentre généralement sur la création de mort-vivants mineurs) et les abominations qui ont lieu sur le territoire des morts (où tout cadavre se transforme immédiatement en créature mort-vivante et où les plus puissantes d’entre elles érigent de véritables royaumes).

Le cas des Gobelins d’Ombre reste un sujet de discussion régulier pour l’Ordre des Inquisiteurs de Technomagie. Et la proposition d’organiser une expédition militaire dédiée à purger cette abomination avant qu’elle ne contamine tout le nord, reviens régulièrement.

Mais la logistique d’une telle opération (qui impliquerai un déplacement massifs de troupe à travers les montagnes noires) a pour l’instant limité la faisabilité d’une opération à grande échelle. Certains groupes d’Inquisiteurs ont tenté une approche avec des groupes plus restreint, mais aucun n’est revenu et il est probable qu’ils sont tombés (victimes d’Orcs, de Gobelins, du climat ou des autres viles créatures qui peuplent les montagnes noires) bien avant d’atteindre la plaine de la désolation.

Un artisanat morbide

Comme leur cousins des Ruines, les Gobelins d’Ombre ont un certain attrait pour l’artisanat. Celui ci se déploie malheureusement sur des créations bien plus sinistres. Ils se spécialisent sur les objets confectionnés à partir de dépouilles diverses : os, chair, tendons et peau sont leurs matériaux de base.

Leur abominable créations sont même parfois animé par la magie nécromantique de l’antique Gosternsko. Ces horribles objets animés offrent alors une vision déformée et sinistre des créations des Technomages d’Anima.

Si certaines de ces créations servent clairement à remplir une fonction utilitaire (telle des machines animés), d’autres ne sont clairement que des abominations grotesques et dépravées destinées à satisfaire le tristement célèbre « humour gobelin« .

Echange avec les autres Gobelinoïdes

Loin d’être autonome dans leurs production (notamment alimentaire), les Gobelins d’Ombre dépendent largement de leurs échanges avec les autres tribus Gobelines et hordes d’Orcs.

Ces échanges sont de deux types: tout d’abord il peut arriver qu’une tribu gobeline ou une horde d’Orcs fasse directement appel aux Gobelins d’Ombre. Ceux-ci offrent alors à leur congénère leurs services occultes de divination, malédiction, et parfois même de nécromancie. Ils se font alors payer d’important tribut, soit en numéraire soit nature. Cela se produit habituellement lors des périodes de tensions extrême et de guerre.

En période plus calme, les Gobelins d’Ombre se reposent sur une forme de racket pour obtenir les ressources qui leur manque. Ils envoient alors des processions de gobelins encapuchonné, parfois escorté par des goules ou des squelettes, faire l’aumône auprès d’autres tribus Gobelines ou hordes Orcs. Ils en ramènent ensuite toute sortes de biens: nourriture, objets, monnaies ou esclaves. Ce type de procession se voit rarement opposé un refus frontal et elles sont rarement arrêté ou attaqué tant les Gobelinoïdes craignent les malédictions des Gobelins d’Ombre.